Née le 25 mars 1984, à Bruxelles
Écrivaine en herbe
La passion pour l'écriture m'habite depuis que je sais tenir un stylo en main, ou du moins depuis le moment où j'ai été capable d'écrire des phrases complètes un minimum élaborées. Petite, je m'inventais des exercices de style et des contraintes littéraires, passant des heures à écrire, étant à la fois mon élève et mon enseignante. J'écrivais aussi des poèmes et de courts récits et tenais un journal intime. Cette dernière activité ne m'a par ailleurs jamais quittée. Et, comme il se doit, j'adorais lire et passais de longs moments plongée dans des ouvrages.
Mon grand rêve était d'écrire un livre et de le publier.
Langues étrangères et traduction
Adolescente, je me suis passionnée pour les langues étrangères. À l'école, j'apprenais avec zèle le néerlandais, l'anglais et l'allemand. Plus tard, j'ai également étudié l’hébreu pendant un an, et j'aurais bien ajouté le japonais à mon palmarès. J'ai toujours été fascinée par le langage et par le fait qu'il existe tant de langues différentes à travers le monde.
Mon choix d'étude était tout tracé dès mes 16-17 ans: j'allais étudier la traduction à l'ISTI, études que j'ai adorées et qui m'ont permis d'asseoir encore davantage la maîtrise écrite de ma langue maternelle, qui est le matériau le plus important de tout traducteur.
J'ai acquis, outre une connaissance poussée de la grammaire française et des règles typographiques et lexicales, l'aptitude à structurer un texte avec précision et à en débusquer les incohérences, développant une grande compétence à la relecture de textes.
En 2007, diplôme en main, je suis entrée sur le marché du travail tout en poursuivant une spécialisation en traduction littéraire au CETL, laquelle avait lieu le samedi.
Errances et tribulations
L'arrivée de mon premier enfant en 2013 a postposé ma défense de mémoire - la traduction d'une petite centaine de pages d'un roman écrit en allemand - et, quand il fut temps de remettre le pied à l'étrier, quelque chose en moi résistait. J'ai eu la sensation que, en choisissant de traduire des livres plutôt que d'en écrire, je prenais une voie parallèle à celle qui m'appelait véritablement depuis mon enfance. La traduction littéraire n'était-elle pas pour moi une façon de me cacher? N'osant pas écrire mes propres livres, je me contentais de traduire ceux des autres.
Ceci n'exprime certainement pas un mépris à l'égard des traducteurs littéraires! Je suis bien placée pour savoir qu'il faut beaucoup de talent pour exercer cette activité. Mais, d'une certaine façon, j'ai commencé à comprendre que je n'étais pas faite pour être un écrivain muselé, pour reprendre l'expression de ma professeure de traduction littéraire. La frustration de ne pas pouvoir créer mon propre texte était trop grande.
Mes débuts en tant que romancière
C'est ainsi que j'ai commencé la rédaction de mon premier grand projet: un roman! Mais je me suis arrêtée après une vingtaine de pages, découragée et n'y croyant plus; et peut-être aussi trop prise par ma vie familiale, certainement après l'arrivée de mes jumeaux en 2015.
C'est en 2017, lors de mon divorce, que la fureur d'écrire m'a reprise, et avec violence. J'ai poursuivi l'écriture de mon roman, écrivant souvent dans le métro, sur de petits bouts de papier, et le soir dans mon lit. En quelques mois, la rédaction était bouclée. L'ouvrage comptait quelque 300 pages et je l'ai intitulé La folle Tristesse. J'ai cependant choisi de ne pas le rendre publique.
J'ai alors traversé une nouvelle période de doutes et j'ai arrêté l'écriture de fiction, tout en continuant de remplir des centaines de pages dans mes carnets intimes, témoignage de toutes les expériences que je traversais et condensé de mes interrogations existentielles.
Concrétisation
L'année 2023 a marqué un grand tournant et a signé le début de la concrétisation de ma vocation littéraire. À 40 ans, il était temps! Grâce au travail fait sur moi-même, que j'ai accompli à l'aide des techniques taoïstes (mon autre passion), il m'est apparu de plus en plus clairement que mes activités d'écriture constituaient le projet le plus important de ma vie et que le moment était venu d'arrêter de tourner autour du pot.
J'ai repris mon roman et l'ai retravaillé pendant des semaines de bout en bout.
Quelques mois plus tard, je me suis ensuite attelée à la rédaction d'un essai sur les techniques taoïstes de transformation de l'énergie sexuelle, alliant ainsi mes deux passions principales. J'ai choisi de publier cet ouvrage en auto-édition. À l'heure d'écrire ces lignes, le texte est entre les mains de mon éditeur et devrait être publié dans quelques semaines.
C'est ainsi que la grande aventure commence enfin et que je réalise mon rêve de petite fille...